Après les vaches, le chien
Malgré quelques défauts d'écriture, la première réalisation de Michael R. Roskam, "Bullhead", transpiré d'une personnalité forte qui annonçait un auteur à suivre. De ce coté là, The Drop est plutôt décevant. La réalisation est assez sage, et le montage se révèle des plus classique, sans doute que le système américain n'aura pas laissé beaucoup de liberté au cinéaste flamand. Néanmoins The Drop (parce que c'est son titre original) se rattrape grandement par une qualité d'écriture exceptionnelle, un soin tout particulier est apporté aux dialogues et à la psychologie des personnages, de même pour le quartier de Brooklyn où se situe l'action qui est extrêmement bien retranscrit.
Un vrai travail d'orfèvre comme j'en ai peu vu au cinéma ces derniers temps.
Cerise sur le gâteau, le casting est deluxe, et même si on pourra regretter certains acteurs à la limite du cabotinage, cette galerie de psychopathe en puissance reste tout à fait crédible.