Lettre ouverte
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Most stories and movies are how characters go from point A to point B and how they must overcome their flaws to get there. Raging Bull isn't like that. Jake La Motta is flawed : jealous, possessive even to the point of paranoia. He's not likable, even worse than the "wiseguys" he despise and we see briefly here (they are described more in depth in other Scrocese works).
Drop by drop, his obsession takes a growing place in his life, until the glass is full and things start overflowing. He had it all and managed to destroy his career, alienates his wife, his brother, or anyone who ever tried to get close to him. What I liked about this film is for one some very beautiful shots, most notably in the last fight against Ray Robinson. And also how the director portrayed Jake's contradictions. He only believes what people tell him (especially his wife) when it fits the narrative of his paranoia. Any other time? You must be lying to reassure him. It shows how irrational and self-destructive this behavior is.
A slow but ineluctable descent for the one who had the ability to be the sun of the boxing world
Créée
le 27 janv. 2017
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