No matter how hard you try. No matter how good you are. There is always Martin Scorsese.

Dès les premières minutes du film, Raging Bull de Martin Scorses frappe fort. Le match est sur le point de commencer. Jake La Motta, interprété par Robert De Niro, s’échauffe sur le ring, sur la musique presque joyeuse de Pietro Mascagni. On ne perçoit pas même le visage de La Motta, uniquement son corps qui se prépare au combat, ses poings qui se préparent à frapper car quand il s’agit de donner de grands coups, Jake La Motta sait y frapper. Le boxeur veut frapper fort, que ce soit sur le ring ou dans sa vie privée, allant jusqu’à conquérir la belle Vickie, qui deviendra sa deuxième femme, mais allant également jusqu’à remporter le titre de de champion du monde des poids moyens en 1949.


Cependant, si Jake La Motta sait frapper, il sait aussi encaisser. Malgré des scènes de combat plutôt courtes, le fait que le film soit en noir et blanc accentue la violence des coups donnés et reçus. La Motta reste champion du monde 1949 à 1951, mais il lui devient de plus en plus d’être de combattre et de sortir vainqueur. Le même constat se fait du côté de sa vie privée, on se souviendra tous de ce « You fuck my wife ? » de De Niro à Joe Pesci, duo éternel qui fonctionne à merveille. Après ses déboires sur tous les rings, La Motta décide d’ouvrir sa boîte de nuit. Pourtant, c’est un sentiment d’amertume qui poursuit La Motta. Le film est très réussi, que ce soit par le casting ou la réalisation, et comme disait Brian de Palma à propos de Scorsese : "No matter how hard you try. No matter how good you are. There is always Martin Scorsese."

Asrou
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le 27 févr. 2020

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