Les hommes préfèrent les brunes [8.2]

Raiponce.

Le film sorti des Studios Disney en 2010, se réfère au conte des frères Grimm du même nom.
Une princesse au pouvoir magique enlevée par une sorcière, qui un soir se délivre de sa cage dorée à la découverte de son destin.

Les studios Disney renouent avec les contes et légendes et aussi avec les films musicaux. En effet cet anime est aussi une oeuvre musicale plutot bien réussie. On y retrouve une belle princesse, charmante et blonde en apparence, un garçon sympa, mais genre anti-héro, et surtout deux guests de grande qualité : Pascal le caméléon hilarant, et Maximus l'anti-cheval tordant de notre futur héro.

Nous sommes en présence d'un film Disney de 2010 et même s'il n'est pas estampillé Pixar, le travail du studio de Steeve Jobs n'est pas loin... On reconnait dans la modélisation faciale des expressions, la touche sacrée du mythique studio. Et effectivement le film repose sur cet atout fantastique et un story-board prêt à l'emploi qui nous implique dans ces rêveries romantiques, drôles et un soupçon magiques...

Les deux personnages principaux sont attachants, et les scènes rocambolesques alternent avec des jolies chansons pas trop : "c'est quand qu'ils arretent la musique" (Ou si peu..)
Des touches d'humour assez trouvées agrémentent tout le film, puis le merveilleux qui a tant fait défaut ces derniers temps s'invite doucement dans les planches.

Je constate pour la seconde fois une mixité de culture qui s'opère.. Le passage de la nuit des lanternes revêt un aspect assez nippon (je pense au final de "A letter to Momo ou même Chihiro"), puis l'ouverture des yeux et les exagérations des expressions faciales sont visibles, assez flagrantes mais surtout se banalisent car exploitées avec pertinence, j'avais déja préssenti cette idée en regardant "Les 5 légendes."

Je suis plutot enchanté de constater que s'opère ce melting pot culturel, mais l'est moins de savoir que seul Disney a ce pouvoir et opère une lente gestion de l'inconscient collectif calquée sur leur iconographie et ce depuis 1930.