(Vu dans les conditions de l'IMAX.)
Les mauvaises langues crient au ras le bol de la nostalgie des années 80, filon du moment rentable sous tout format il est vrai. Mais quand on apprend que Spielberg décide de s'y mettre, on se calme 2 minutes. Ce grand homme fait encore partie des rares réalisateurs se sa génération à ne pas trainer de casseroles cinématographiques. De plus il fait partie de ceux qui ont fasciné le cinéma des quadra durant leur enfance. Il était donc pleinement légitime pour ce film.
La première séquence est complètement dingue. C'est là que l'IMAX entre en jeu. J'en étais presque épuisé. Dans l'OASIS où l’émerveillement est total. On regrettera que la partie "monde réelle" soit un peu en deçà à cause de personnages secondaires moins intéressants.
Concernant le cœur du film, les références sont bien là, il y en a beaucoup mais toujours présentées de manière propre, sans aucune faute de goût ou d'overdose. Certaines sont même surprenantes.
Avec un final poignant on sent tout l'hommage et le respect apporté aux créateurs d'univers, ces pionniers du jeu vidéo souvent reconnus bien plus tardivement.