Bonjour à toutes et à tous pour commencer sachez que c'est ma première critique de film
(sur Sens Critique s'entend. J'ai déjà fait remarqué brillamment à un auditoire de soirée que Marion Cotillard quand même sa mort dans Batman c'est n'importe quoi comme tout bon amateur des Cahiers du cinéma) je vais donc continuer à n'avoir aucune idée de mise en page un tant soit peu intéressante pendant un petit moment.


Comme Steven Spielberg.


Aujourd'hui j'ai été voir Ready Player One. Ou peut être hier, je ne sais plus. Ou même la semaine dernière, ou celle d'avant, ou celle d'avant, ou celle d'avant. Effectivement peut être que tu le sentais venir mais j'ai eu un soucis avec l'absence totale de surprise introduite à la fois par les personnages, par la structure du récit (gneugneu dystopie gneugneu amour gneugneu méchant business executive qui va mettre des bâtons dans les roues du héros pour l'argent gneugneu y'a la police à la fin qui l'arrête tout se passe bien quelqu'un a pensé une seconde à ce que la présence de policiers aussi lambda pouvait impliqué dans ce film ou alors c'est moi qui fait une fixette dessus peut être ), ce qui est quand même important je trouve dans un film. D'ailleurs je découvre qu'on peut prévenir d'eventuels spoilers dans nos critiques et bah tiens lecteur/lectrice tu t'es fait spoilé que le méchant allait pas gagner et qu'il allait se faire mettre en prison et hop
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c'est un peu comme la boîte dans Se7en
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Outre aussi des problèmes de logiques et de cohérence que l'ont pourra retrouver dans d'autres critiques j'imagine, moi je vous cache pas que j'ai pas cru à un seul moment que le récit allait m'intéresser, dès le début c'est acté qu'on ne verra rien de créatif (et le mot est important pour la suite de la review).


Mais c'était obligatoire et je trouve qu'il y a des choses intéressantes à tirer de ce film malgré tout


Ces lacunes qui m'ont empêché d'apprécier ce film, que j'ai cependant trouvé très beau, hormis le monde "réel" qui est tellement fade qu'on en oublie d'en avoir quelque chose à faire **Spielberg too*
les effets spéciaux vraiment très cool, je sors peu au cinéma ce qui explique à la fois mon manque de références dans ce qui se fait actuellement et aussi l'utilisation du mot cool pour décrire des FX mais en tout cas ça a bien pris sur moi.


*Ah bah tiens la pop culture."
Vous avez surement remarqué beaucoup de personnages, un article sur allociné demande même de l'aide pour tous les cataloguer. On a grandi peu ou prou avec les mêmes références, les mêmes musiques, jeux, films pour former ce que l'on appelle la pop culture (Karim Debbache en parle très bien et surement mieux que moi mais si j'étais Karim Debbache je serais pas sur Sens Critique ou peut être que si je suis Karim Debbache je fais beaucoup trop de parenthèses). Ces 5-10 dernières années ont vu le retour d'une revendication à être un geek, culture consumériste par excellence et qui possède ses propres canons.
Cependant, reprendre les mêmes structures narratives depuis 40 ans c'est redondant même quand c'est joli et fluide, on peut me vomir des jeux d'atari 2600, des Chucky, des pouces de terminator (si vous voulez jouer avec moi à les repérer envoyez moi un message on peut y passer un moment) si ça n'éveille aucun intérêt pour moi autre que "oh bah des jeux d'atari 2600, oh bah Chucky, oh bah terminator" ça montre juste que l'intéret du film c'est de reconnaître et non pas découvrir la pop culture et puis c'est super confortable je pense de faire ça ça empêche toute créativité de Spielberg.


cependant quelque chose mérite qu'on s'y attarde 1minute, mais vraiment pas beaucoup plus, une minute c'est bon
j'aimerais savoir si il y avait des critiques ou des gens intéressés à l'idée de réfléchir sur ce film en partant du principe que Spielberg le créateur de pop culture = Haliday le créateur de l'Oasis: vieillissants plutôt que vieux, ces deux personnages ont crée un certain nombre de codes pour permettre aux gens de s'évader, la question de l'argent et de l'intégrité s'est posée à un moment, est ce que y'a un message pour Kubrick ou Lucas dans ce film (la réponse c'est oui hein)?
Je me pose la question pour ce film, et j'aimerais vraiment avoir des réponses si cela vous intéresse: est ce qu'en faisant un film reprenant les structures narratives et les éléments composants la majorité des oeuvres de pop culture au point de pouvoir parler de canons, en abreuvant tout le monde de références pop sans grande cohérence parce qu'on pourra toujours se demander "pourquoi c'est une course de voitures lambdas et non pas des motos comme Tron" ,qui sont datées elle même d'une époque et qui ne pourront pas revenir (il faudrait que vous commenciez à l'accepter, vous les mecs qui lâchez "come and get your love" à chaque soirée) et qu'on parte du principe que le fait de faire un film est une création


** que crée Spielberg avec Ready Player One?*
vous avez deux heures et moi je vous souhaite un bon dimanche !


PS: le jeu des acteurs n'est pas fade, manger de l'essuie tout c'est fade, leur jeu c'est le o barré (ensemble vide des mathématiques la ø) de l'investissement ou de l'émotion ou de quoi que ce soit, si vous avez ressenti quelque chose dans votre coeur pendant ce film allez voir un cardiologue.

1simplet
5
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le 6 mai 2018

Critique lue 674 fois

1simplet

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