Adaptation du roman Player One d’Ernest Cline, paru en 2011. Film vu lors de l’avant-première européenne le 22 mars avec l’interview en direct de Steven Spielberg et revu ensuite.
Ready Player One, difficile en effet d’être passé à côté, même si l’existence du roman vous est inconnue. La campagne marketing mise en place par Warner Bros est colossale, bien qu’étrange et parfois maladroite, comme souvent avec le studio. Mais c’est surtout le nom de Steven Spielberg attaché à la coproduction et à la réalisation qui a fait grand bruit, c’est qu’on attend le retour de Spiely à l’aventure depuis longtemps. Mais est-ce le grand Spielberg des trois Indiana Jones et de Minority Report, ou plutôt celui de Cheval de guerre et du Bon Gros Géant ? À vrai dire, c’est un peu entre les deux…
Ready Player One est l’adaptation du roman de Ernest Cline, Player One. En 2045, le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. À sa mort, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’easter egg (« œuf de pâques numérique ») qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS, ainsi que le contrôle de sa société. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune orphelin, Wade Watts, décide de participer à la chasse au trésor via son avatar Parzival, il devra faire face à la multinationale Innovative Online Industries (IOI) et son PDG, Nolan Sorrento, prêt à tout pour prendre le contrôle du monde virtuel…
Bon le contexte est placé, facile, sachant que l’introduction et la rentrée dans l’univers virtuel mis en scène par Steven Spielberg est efficace ! Même si l’humanité au bord du chaos reste encore à découvrir. J’y reviendrai. Notre réalisateur prend le parti d’installer son personnage principal, Wade « Parzival » Wyatts, archétype classique du héros en devenir et surtout la plus grande star de son film, son univers virtuel : l’OASIS.
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