Un Spielberg qui en met plein les yeux, avec un plaisir cinéphile coupable, et un hommage aux années passées qui fera certainement ringard pour certains, mais que j'apprécie tout particulièrement. Seules quelques séquences où l'on assiste à une surenchère de références (impossible de toutes les repérer, même pour le meilleur cinéphile... On prendra des notes en faisant pause la prochaine fois) sont un peu frustrantes car le plaisir du cinéphile c'est aussi d'avoir le temps de chercher. Mais quelle immense joie de retrouver nos héros d'enfance, qu'on avait laissés au placard avec un pincement au cœur depuis tout ce temps : La DeLorean, Le Géant de Fer (mon premier film animé), King Kong, les dinos de Jurassic Park, Jack Torrance de Shining, Ferris Bueller, Gremlins, Godzilla,... On en a compté une petite cinquantaine, et on se sent encore bien loin du total... Surtout que s'y mêlent les jeux vidéo ! Rétros (Adventure, Space Invaders...) et récents (Mario Kart, Halo...), au choix des connaisseurs. L'histoire en elle-même, on l'avoue volontiers, passe après l'envie de capter toutes les références qui défilent à l'écran. Mais les acteurs sont bons, les effets spéciaux en jettent, la musique se tient (un peu balourde à de rares occasions, mais impeccable le reste du temps), et la fin, sans surprendre, reste pleine de morale. Un conte qui se laisse regarder une fois, deux fois, trois fois... jusqu'à ce qu'on ai tous les clins d'œil. Un peu trop de références en même temps, avec une histoire linéaire, mais qu'on prend un plaisir de cinéphile immense et (très) nostalgique à suivre ! On retrouve nos héros d'enfance, et ça, ça n'a pas de prix.