Dupieux dans la peau de Spike Jonze apprend à ses dépens qu'une fois la carte de l'onirisme abattue, on s'y abîme pour ne plus en sortir.
Dupieux se rêve dans la peau de Spike Jonze et apprend à ses dépens qu’une fois la carte de l’onirisme abattue, on s’abîme dans l’absurde pour ne plus en sortir. Manque l’enjeu, ce que Le Plongeon réussissait fort bien par exemple (et en jouant sur une note plus grave bien sûr).
Parce que c’est pas le tout d’avoir des idées farfelues, encore faut-il savoir les réaliser. L’exécution est si mauvaise (c’était déjà le cas de Rubber) que l’interprétation faite (après séance par la musicienne Barbara Carlotti à la Cinémathèque française) est plus intéressante que le film lui-même. L’art de l’exégèse, ou la capacité à voir ce que personne n’a vu. Pour faire ça, il faut avoir une certaine capacité à être attentif aux signes d’un film, aux éléments purement signifiants voire symboliques, sans se soucier de l’exécution, ce qui est logique parce que celle-ci est affaire de professionnels. Je ne dois pas être un spectateur comme les autres : je ne me soucie pas des signes ou des interprétations (celles des auteurs en tout cas, puisque celles des spectateurs, sont en réalité ce pourquoi on partage des histoires), et je suis beaucoup plus attentif à la manière de rendre tout ça.
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