Notes rapides :
Essayant de me souvenir avant la projection de l’enchaînement des événements et de tous les détails possibles, j’avais oublié l’introduction, la scène de mariage d’un des marins du Cyclone, où tout le film à venir est déjà là.
Détail : le médecin, comme dans le Ciel est à vous, s’appelle Maullette. Mais ici ce n’est pas lui qui meurt.
Jeu : Gabin semble apporter des nuances de jeu nouvelles pour l’époque mais difficile de faire l’histoire de ça, des nuances de jeu qui sont presque comme une nouvelle humanité, que chaque génération devrait être en mesure de créer, ne serait-ce qu’en perpétuant ou en acceptant un héritage, bon et mauvais.
Prévert toujours au bord de la leçon de morale (renversée) et du dialogue qui saute d’une formule à une autre. Tenu tout de même et adouci par le talent des acteurs et de Grémillon. Scène faible de la dispute Morgan-premier mari salaud (Prévert !!). Préfère largement Spaak à Prévert, mieux orchestré et palette plus riche.
4 couples : Un couple de jeunes mariés. Un couple « modèle » (le patron et la « patronne »), un couple où la femme trompe son mari (risée et source d’histoires), un couple mal assorti qui libère un électron qui va venir frapper un des noyaux du couple « solide ».
Et toujours cette scène baignée de lumière crépusculaire, magique, venue du ciel ou de la mer comme l'étoile, entre Morgan et Gabin. Un songe d'amour qui sort de la nuit et se pose sur le rebord de la fenêtre du jour.