Va, vois, deviens.
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Europe de l'Est 1943, "Requiem pour un massacre" raconte la Seconde Guerre mondiale à travers l'odyssée de Fiora (Alekseï Kravtchenko), un jeune Biélorusse qui au cours de son périple sanglant, découvrira les atrocités allemandes, lors de l'opération Barbarossa. Dans sa première partie, le film est déroutant à tous les niveaux, que ce soit au niveau du rythme, de la texture des images et du cadrage (les gros plans sur les visages sont incroyables.). Loin des standards académiques des films de guerres, le spectateur est immergé dans une ambiance glaciale, surréaliste et parfois même empreinte d'onirisme, dans laquelle subsistent encore quelques lambeaux d'humanité, mais l'Apocalypse est à venir dans la dernière partie. Une dernière partie consacrée à l'encerclement d'un village par les nazis qui brûlent dans une église, tous les otages qu'ils y ont enfermés. Bien plus qu'un film, "Requiem pour un massacre" se veut être un devoir de mémoire indispensable. Outrancier jusqu'à la nausée, pour mieux en appuyer son propos, le film est une expérience éprouvante. Et comme la traduction de son titre original l'indique : "Viens et vois", nous intime l'ordre de regarder l'atroce sacrifice de tout un peuple synthétisé dans les regards pétrifiés de Fiora et Glacha (Olga Mironova) englués dans un marécage poisseux semblant les attirer vers les abîmes. Remarquable !!
Créée
le 15 janv. 2020
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