Petite perle vidéoludique, la franchise Resident Evil se bonifie avec le temps et parvient même à se renouveller en matière de gameplay, tout le contraire de son adaptation cinématographique qui s'engouffre un peu plus à chaque épisode. Paul Anderson, pietre réalisateur qui se reclamait fan hardcore de la série a été le premier à réaliser un opus. Résultat? Un film médiocre qui sacrifie la peur sur l'autel de l'action avec une BO orienté métal qui ne sied pas du tout à Resident Evil. A cause d'un bon score au box office, les Majors décident d'en rajouter une couche avec le vraiment pathétique Resident Evil Apocalypse dont le titre fut tres mal choisit sachant que l'apocalypse ne s'abat pas sur le monde mais uniquement dans la ville de Raccoon City. Alors bien sur on change de réalisateur ( Alexander Witt ) qui parvient à aucun moment à nous faire aimer son film car les scènes d'action sont sur découpées, les personnages issus du jeu vidéo sont littéralement transparant ( pauvre Carlos et Jill Valentine ) et Milla Jovovich prouve qu'elle n'est pas une bonne actrice. De ce fait, apres la catastrophe de cet épisode, on apprend qu'un troisieme opus est en marche et on retrouve au commande un vieu de la vielle si je puis dire en la personne de Russel Mulcahy, illustre réalisateur du premier Highlander ( magnifique ) mais aussi de sa suite ( merdique ).
Apres cette petite entrée en matière, résumons la chose:

L'espece humaine a été éradiquer de la surface du globe à cause du Virus T. Les survivants erent dans un désert inhospitalier à la recherche de vivres et de munitions. Pendant ce temps, la Umbrella Corporation ( prononcer en anglais pour fair plus " in " ) cherche un moyen de domestiquer les zombies. Mais il existe un endroit où la contamination ne semble pas avoir réussit à tout dégommer. Cet endroit se nomme l'Alaska...

Point de départ plutôt sympathique pour ce troisieme, je dois bien admettre que j'ai été agréablement surpris à la vision de ce Resident Evil ( remarquez, comparer au deuxieme épisode, c'est pas dur ) il faut tout de même admettre que la franchise n'en sort toujours pas la tête haute. Mais avant de souligner les point néfastes de ce métrage, concentrons nous tout d'abord sur les points positifs.
Tout d'abord, le cadre géographique. Tout se passe dans un monde désertique sous une chaleur étouffante. L'ambiance style massacre à la tronçonneuse se fait ressentir de temps en temps. Sous ce désert aride, les zombies poursuivent leur route à la recherche de chair fraiche mais vu que la quantité d'etre humain frole le zéro absolue, ils risquent d'en avoir de la route à faire. En parlant de zombies, on est surpris de voir que pour une fois, ils ressemblent à des morts bien crados. Les maquillages sont réussis tout comme certains FX . En ce qui concerne les quelques scènes d'actions ( peu nombreuses dommage ), le résultat est correct, ça ne fait pas trop mal aux yeux, ceci est du au fait que le montage ne soit pas trop épileptique pour une fois. Et, comble du comble, le must du must, la franchise cinématographique Resident Evil se met enfin au "gore". J'insiste sur les guillemets, en clair, en lisant entre les lignes, il faut comprendre que ça gicle pas mal sans pour autant verser dans le malsain ou le trash le plus totale des dernieres oeuvres sorties en salle ces derniers temps.
Voilà en gros pour le positif, en ce qui concerne le négatif, il y a du lourd.
Mettons en avant les points les plus choquants. Tout d'abord les influences tres conséquentes de l'univers Mad Max pour l'aspet post apocalyptique, Hitchcock n'est pas loin avec une scène entierement tiré du film Les Oiseaux de 1963 mais bien moins marquante car les FX ne suivent pas. Mais le pire, c'est le pillage à l'oeuvre de Romero qu'est Day of the Dead ( 1985 ). Je veux bien que l'on fasse des clins d'oeil à des oeuvres importantes du cinéma horrifique mais de là à faire des copier/coller sans saveur comme le ferai un étudiant pour un exposé il ne faut pas déconner!! On a également droit aux classiques scènes de castagnes avec les zombies et les cerbere et à l'effacement totale des personnages importants de la série ( Claire Redfield est inexistante, Albert Wesker, si charismatique dans le jeu est réduit à l'état de scientifique lambda charicatural ).
La franchise à donc pris un risque en prenant un virage à 180° en tentant de situer l'action en plein soleil et non plus la nuit. Ce pari fut en partie réussit avec des traveling mettant en avant l'immensité des lieux extérieur ( parfois mal foutu dès qu'on mélange le tout avec des FX numériques comme la scène nous dévoilant Las Vagas ) et des plans plus serrés quand il y a des scenes en intérieur.

Sintaquendetoa
4
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le 4 févr. 2012

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Sintaquendetoa

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