La saga à trouvé ses marques. On aime ou on aime pas, à prendre ou à laisser.
La planète toute entière n'a pu éviter l'épidémie du virus T. Les survivants vivent désormais à l'écart des grandes villes et sillonnent le monde à la recherche d'autres vivants, dont Alice, cherchant à se venger de l'homme qui s'est servie d'elle comme cobaye, le docteur Isaacs, lui-même sous les ordres du président de Umbrella Corporation, Albert Wesker...
Après un "Resident Evil : Apocalypse" plutôt raté, la saga retrouve un peu sa santé avec ce volet intitulé "Extinction". Dirigé par Russel Mulcahy, "Extinction" est plus ambitieux, mieux rythmé et globalement bien supérieur que son prédécesseur. Le terrain de jeu est cette fois élargi à l'échelle mondiale, où les survivants avancent là où ils semblent être en sécurité. L'ambiance de fin du monde, si elle n'est pas vraiment présente, se manifeste tout de même sous la forme d'un gigantesque désert, lieu de tous les évènements du film. On a donc droit à quelques passages efficaces, comme la scène des corbeaux, sans doute la meilleure, et le combat dans un Las Vegas submergé par le sable. Le combat final en revanche, qui a pour bonne idée de revenir au premier film, est décevant car mal exploité et beaucoup trop court. Mais Milla Jovovich reste craquante et le reste du casting s'en sort plutôt bien, avec des personnages de retour du second volet.
Globalement et comme toujours, l'ensemble reste cependant encore très perfectible du simple point de vue de spectateur lambda, autant que celui de fan. Finalement, c'est peut-être parce que les films n'ont plus rien à voir avec l'intrigue du jeu qu'ils sont si attachants, en ce qui me concerne en tout cas. Une sensation qui se confirmera définitivement avec l'opus suivant. Les fans noteront donc l'apparition du grand méchant Albert Wesker, plus mis en avant dans le suivant "Afterlife", une des reprises notables de la saga de jeux.
Bref, un film sympathique, qui ne démérite pas mais qui ne s'envole jamais vraiment non plus. "Extinction" reste pourtant le meilleur de la saga. Oui, oui, le meilleur... avec le 4 ! Les cyniques, eux, vous diront que c'est le moins mauvais... Un peu d'indulgence, quand même !