Resident Evil : Extinction par Glauktier
Troisième Opus de la saga, Resident Evil Extinction tranche complètement avec le rythme et la production pitoyable de ses ainées. Ils ont vraiment un talent fous ces américains d'arriver à convaincre d'avoir masse budget alors qu'ils ont des bagages de merdes ! Bref, Extinction a le mérite d'être un vrai film cette fois. Par contre, ça veut pas dire qu'il est bon.
Plusieurs années après l'infection de Racoon City (donc le second film) le virus s'est découvert des capacités géologiques incroyable. En effet il a modifié la surface de la terre à tout jamais en asséchant les rivières et les mers. Les déserts se sont propagés et le soleil est roi. Les survivants ne peuvent plus restés dans un même endroits à cause des zombies alors ils zonent sur les routes. Parmis tout ça, Umbrella possède encore de nombreux complex scientifique de haut de gamme encore en activité et poursuit ses expériences...
Clairement on rentre là dans un véritable film avec une production et des décors bien plus véridiques. Ce n'est pas un nanar.
Mais Extinction tranche avec tout en fait, même avec les explications données dans les précédents films (alors que le scénariste reste le même : Paul S.W. Anderson). En effet, là où dans le premier, 5 heures après le virus propagé dans l'air ne fait plus effet, dans le troisième il dessèche la Terre (et donc il est présent partout dans l'air, la terre, l'eau et devrais transformer tous le monde en zombies, non ?). Là ou dans les deux premiers, une morsure de zombie équivaut à une transformation en zombie en à peu prêt 1H, dans le troisième c'est bien plus de 24h. Là ou les morts infectés se relevaient dans les deux premiers, les morts ne se relèvent plus dans le troisième. Alors qu'on retrouve Nikolaï, le film se passe de Jill Valentine mais bon ça c'est pas un luxe. On a Claire Redfield à la place, même si, comme d'habitude elle n'a rien à voir avec l'originale du jeu vidéo. Bon... On est pas à une ou deux incohérences prêt mais un peu quand même.
Extinction souffre aussi de clichés et d'absurdités. je pense notamment au Conteneur d'Abondance de zombies où à peu prêt 120 zombies sortent de la boite qui en apparence n'en contient que 30 max. Toujours les mêmes méchants qui regardent leur subordonnées mourir, marquant un sourire narquois sur leur visage. Des expériences illogiques visant à trouver un remède aux zombies alors que ce ne sont que des amas de chair putréfiés...
Mais alors la plus grosse absurdité, la palme de la bêtise revient aux pouvoirs psychique d'Alice. NO WAY ! On est dans Resident Evil les mecs ! pas dans Akira ! Qu'est-ce que ça vient foutre là sérieux ? Genre elle lève des cailloux, propage des flammes et emet des ondes de choc psyonique. C'est pas X-Men ! C'est une aberration incompréhensible de la licence ! Ajoitez à cela qu'Alice est doué d'un sens du combat inné et patati et patata...
Je n'ai pas aimé Extinction mais il a le mérite de vraiment se laisser regarder pour qui n'a pas trop d'exigences. Il reste à mes yeux une "grosse daube" ne pouvant me résoudre à le classer autrement mais j'entend bien qu'il puisse trouver un nombre certains de gens prêt à le trouver supportable. Je rappel quand même que tous ces évènements et ceux à venir ont été simplement déclenchés par un mec qui voulaient vendre le T-Virus sur le marché noir et qu'a grave foiré son coup en le répandant de façon volontaire dans le Hive (le twist du premier film)... Moi j'ai fais tombé une assiette ce matin, vous pensez que ça va déclenchez une pluie de météorites ?
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