Resident Débile : Extinction des feux
La recette pour faire ce film est tout ce qu'il y a de plus basique et... navrant.
/!\ Je n'ai pas joué au jeu, donc certains éléments peuvent aller d'eux-mêmes pour les gamers qui y auraient joué, mais ce n'est pas tant le scénario pourri que je critique, mais la mise en scène de ce scénario pourri.
Toutes les trames scénaristiques (oui, j'ai bien dit TOUTES!) sont prévisibles bien avant que les évènements ne se passent.
Quelques exemple : Ils insèrent dans le corps des zombies quelque chose pour les "domestiquer", ce qui veut dire dans ce film, les rendre plus intelligents afin qu'ils puissent encore mieux vous baiser si, par hasard, ils venaient à s'échapper (je vous le donne dans le mille, ça se passe! ô surprise et ressort scénaristique divin...). Au passage, petit plus car c'est le premier film que je vois qui rend un zombie mignon pendant 1 minute (rooooh, qu'il est trognon ce zombie qui se souvient de la fonction du téléphone et qui s'extasie devant l'appareil photo qu'il allume :D)
Ensuite, un corbeau mange l'oeil d'un zombie mort... Et bien sûr le lendemain c'est une armée de corbeaux zombies qui attaque les survivants! (oui je sais, aux premiers abords ça parait ridicule, mais ne vous en faites pas, en pratique ça l'est encore plus). Ça m'a fait d'ailleurs pensé au film d'un certain Hitchcock... Sauf que ce dernier avait du talent, pas comme ces pseudo-réalisateurs qui font mumuse avec des budgets de dingue pour les transformer par magie en productions vomitives somnifériques... Comme le dit le dicton, donne de la confiture à Jean, il te la rendra en chiant. Mais bon, ne nous écartons pas du sujet qui nous intéresse, ce fabuleux film donc...
Au niveau des décors, c'est toujours la même chose : Le hive, le désert, le hive, le désert, le hive, le désert, le hive,...le hive, le désert,... C'est chiant hein? Et bien ça donne un aperçu de la richesse de ce film.
Au niveau des dialogues, tout simplement époustouflants... On croirait regarder l'Odyssée de l'espèce pendant un moment, tellement les répliques sont brèves et sans intérêts. Alors nous avons également à nouveau droit (bah oui, tant qu'à faire hein...) aux vannes pourries du black de service, mais qui, dieu merci, la fermera un peu plus tard dans le film vu qu'il se fait mordre et... voilà.
Les incohérences sont également au rendez-vous (décidémment, ça en fait du beau monde pour un seul film...), avec l'héroïne qui crame les milliers de corbeaux zombies grâce à sa force psychique, mais qui par la suite ne l'utilisera plus sur les prochains ennemis. Forcément, ce serait trop facile, où serait l'amusement si la survie de l'espèce était facile? A moins qu'il ne s'agisse d'une espèce d'overdrive ou d'attaque spéciale, qui n'est disponible qu'à certaines conditions, on ne sait pas...
Comme dans les précédents opus, les combat sont syncopés, chiants, on comprend rien, alors que quand il n'y a pas de combats, on ne comprend rien non-plus tellement c'est lent et qu'on n'a plus envie de regarder... Au final, ce film n'est même pas divertissant, et c'est ça le pire.
Dernier point, le son de ce film : Juste bruyant... ça fait mal aux oreilles, on ne sait pas sur quel volume régler son poste, un bocal qui roule sur le sol vous fait sursauter tellement l'"audio-boom" est puissant...
En conclusion, on ne peut pas dire que la bouse phénoménale qu'est ce film est quelque chose de surprenant, en ce sens que, sur ce point la, il suit bien la trame de son prédécesseur, Resident Débile : Apoplexie