Un monde sans cigarettes...

J'avais pas mal d'espoir en regardant ce troisième opus de la série Resident Evil. Oui je sais, c'était sans doute un peu fou de ma part mais que voulez-vous? Je suis bon public et je voulais donner une chance à ce film.

Anderson a décidé de prendre une nouvelle tournure ce coup-ci : finit l'hésitation (il était temps peut-être au bout du troisième essai) le film n'a strictement plus rien à voir avec les jeux dont il s'inspire (dont il a pompé le nom serait plus exact). Eh bien en soit c'est ce qui m'a plut. L'ambiance post-apocalyptique (pas de jeux de mots avec le 2, je vous assure) dans le désert pompée chez Mad Max est pas trop mal rendu, ça donne un certain effet.

Malheureusement, j'ai bien peur que ce soit là le seul point que j'ai apprécié. Ah non il y a Carlos qui est sympa, surtout lors de la scène où il trouve une cigarette, c'était un moment assez classe en soi. Le reste est littéralement à vomir et je suis désolé d'en arriver à une telle conclusion.

Déjà, histoire de poser les bases, l'histoire est naze et la logique est inexistante (inutile de reparler des jump scares pourris, j'en ai déjà fait état dans ma critique du premier opus, ben dans le 3 c'est pareil) le coup de l'Alaska par exemple (oui c'est un état tellement cool que le virus n'y est même pas arrivé alors qu'au fin fond du Japon il y a des zombies partout), l'intro ultra longue et inutile avec notamment une famille de tordu qui n'a rien a envier à celle de Massacre à la tronçonneuse et surtout qui n'a rien à faire dans le film. Un cliffhanger désormais habituel dans la série mais curieux en même temps puisque le réalisateur et Anderson lui-même voulaient clore la saga sur cet épisode alors en un mot comme en cent : Pourquoi? Et puis les super-pouvoirs d'Alice mais bon sang à quoi ça sert??????

Pour les autres personnages, je retiens deux très gros fails aussi : Claire Redfield qui n'est là que pour le fan-service, elle ne sert strictement à rien et me fait regretter Jill Valentine du deux (vous voyez dans quel état ce film me met?) qui aurait du avoir ce rôle, personne ne comprends ce qu'elle est devenue et on dirait que tous le monde s'en fout. Et surtout Albert Wesker... J'ai toujours trouvé ce méchant plutôt classe, le style increvable, machiavélique etc vous voyez le genre? Ici il est inexistant, et il a l'aura maléfique d'une omelette aux champignons (peut-être parce qu'il a la voix d'Alan de Very Bad Trip, ça doit jouer un peu...)

En fait si je n'ai pas mis 1 comme note, je crois bien que c'est uniquement grâce à l'actrice Spencer Locke qui joue un personnage ultra secondaire (qui s'appelle K-Mart d'après Allociné, moi j'avais pas retenu) mais qui est extrêmement mignonne.

Si tu me lis Spencer, ces deux étoiles sont pour toi, j'espère voir ta jolie frimousse plus souvent mais pas dans un autre Resident Evil, ça doit faire tâche dans un CV.