Bon je vais être cruelle un peu, ça va me faire du bien, après tous ces 9 et 10 distillés à tout va.

Je dois, par souci de justice, préciser que je vois ce film juste après Breaking the Waves, ceci explique peut-être mon ennui ( profond) devant Restless. Mais quand un film 1h31 me parait trois fois plus long qu'un autre de près de 3h, et ce alors qu'il vient de démarrer depuis à peine une demi heure, ça me fait mal aux dents.

Le film est rempli à craquer des archétypes du film qui se veut poétique, original, esthétique, etc etc.
Pour parvenir à ses fins, on nous filme une grande fille toute mince et ses copains les insectes. On nous présente un jeune homme qui court les enterrements et à un ami japonais kamikase. Elle va mourir, mais bien entendu, ça ne lui enlève pas sa joie de vivre, jamais, ça serait trop commun d'être triste ou d'avoir peur de la mort ( note de la rédaction : je me suis endormie sur la fin, elle a peut-être craqué je ne le saurai jamais). Lui est sensé être triste, remué, dans son monde, mais bon je n'y ai pas cru une seconde.

Je pense que je devrais m'arrêter ici, assez consciente que passer après, dans l'ordre, Love Streams, Les Sept Samourais et Breaking The Waves n'a sûrement pas joué en la faveur de Van Sant.
EIA
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le 24 juil. 2013

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EIA

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