Quand on connait le nom du réalisateur Eric Lavaine, on se doute que ça ne va pas être ni du grand, ni du bon cinéma, mais ce retour chez ma mère est un peu mieux que les autres productions du bonhomme. Bon pas d'emballement, il faut rester sérieux c'est Lavaine qui est derrière la camera et le réalisateur n'est pas devenu un génie de la comédie, ça non il ne sera jamais faire une bonne comédie, mais ce retour chez ma mère est moins exécrable que ces précédents films. Pourtant quand on voit que le personnage principal est incarné par Alexandra Lamy il y a de quoi avoir doublement peur. Lamy est la fille qui croit que gueuler c'est jouer, avec un telle réunion de tocards on était loin de partir gagnant. Mais le duo qu'elle forme avec Josiane Balasko fonctionne, après les situations sont de grosses caricatures. La mère qui veut refaire sa vie, la sœur autoritaire, le frère qui ne pense qu'à sa gueule, autant dire qu'il n'y a rien de neuf dans les conflits familiaux et que ça ne va pas cherche bien loin. Les gags eux sont vraiment grossier, le quiproquos qui s'installe lors du diner, à l'instant ou la mère dit que le plat qu’elle dépose sur la table est un plat picard, et que tout le monde comprend que c'est un plat surgelé de la marque Picard, c'est loin d’être efficace. C'est trop appuyé et la scène dure bien plus qu'il n'en faut surtout qu'ils enchainent encore avec une autre confusion. On ne rit pas parce que c'est drôle mais de nervosité devant la nullité de la chose. La fin elle est vraiment faite parce-que le temps impartie pour le long métrage était atteint. Donc Lavaine clôture son film à la hâte en résolvant les soucis de la famille et de son héroïne, il le fait n’importe comment. Ça manque encore une nouvelle fois de finesse mais c'est très légèrement mieux, enfin pour un Lavaine. Il est encore loin de trouver le chemin qui l’amènera à faire un bon film. Il ne le trouvera jamais d'ailleurs c'est une certitude acquise. Le seul chemin qu'il connaisse et crotté de toute part et comme il adore se vautrer dedans, il va y rester bien au chaud.

Heurt
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le 8 oct. 2018

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