Dernier épisode. Zemeckis reprend là où on avait laissé Marty McFly. Retour Vers Le Futur III est la voyage le plus lointain en revenant un siècle auparavant, au temps du Far-West. 1885 n'est évidemment pas une date au hasard. 100 ans certes mais aussi l'époque de la construction de l'Hôtel de Ville et de son horloge. La saga tourne entièrement autour de ce symbole. Ici rebelotte, on refait du neuf avec du vieux. Les clins d'œils continuent (rencontre de Marty avec l'époque dans le bar / café / saloon qui aboutit à une course poursuite avec Biff / Griff / Bufford Tannen, les réveils après un coup à la tête lui rappelant l'époque à laquelle il est,...) et le challenge est semblable: après des difficultés de retourner dans son époque par manque de plutonium fournissant les 1,21 Gigawatts nécessaires en 1955, le troisième joue sur l'absence d'essence permettant à la DeLorean d'atteindre les 88mph. Une excuse donc pour que Marty puisse jouer au cowboys, duels et autres poursuites de train. Le thème du voyage dans le temps et de ses répercussions sont, il faut reconnaitre, moins bien exploités et restent plutôt dans l'anecdote comme par exemple le ravin Clayton rebaptisé en ravin Eastwood. Ce 3e épisode est le moins dense des trois, mais reste un très grand divertissement et ce malgré ses longueurs que ce soit au niveau de la romance de DocBrown, utile pour faire évoluer le personnage certes, mais qui aurait pu éviter autant de mièvreries. La scène finale du train aurait mérité également d'être raccourcie. Il y a une perte de rythme flagrante dû à un rallongement pour en faire un film entier, alors que c'était vu au départ comme un seul film avec l'épisode 2. Dommage. Soulignons enfin également le travail de la Version Française (au cours des 3 films) exceptionnelle, que ce soit au niveau du ton mais aussi des répliques. Une réussite. Retour Vers Le Futur III conclut, comme pour le premier épisode, sur une touche humoristique et boucle la boucle de cette véritable épopée des années 80 qui doit être vue comme un tout, gardant une certaine qualité, sans parvenir à faire aussi bien que le premier épisode qui avait mis la barre très haut. Malgré cela, Retour Vers Le Futur reste la meilleure trilogie du cinéma... A peine terminée que vous avez déjà envie de la recommencer...
FlyingMan
8
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le 28 déc. 2010

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