Atonement!

Oublions s'il vous plaît dès le départ que le titre français de ce film anglo-français est "Reviens-moi", merci bonsoir on est pas dans Dear John.

Atonement commence en 1935 dans la famille Tallis, qui, plus qu'aisée, vit dans la campagne anglaise, entourée de domestiques (dont Alfie Owen-Allen, alias Theon dans Game of Thrones). Le fils de l'un de ces domestiques, Robbie, joué par le charmant James McAvoy (Le Monde de Narnia), se destine à une carrière de médecin et est épris de la fille ainée de la famille Tallis. La belle -et fort maigre- Cecilia, interprêtée par Keira Knightley, ne tarde pas à lui faire comprendre que cet amour est réciproque.
Joli petit paysage me direz-vous, sauf que! La cadette de la famille Tallis, Briony, jouée par Saoirse Ronan (Les Ames Vagabondes), est très jalouse de sa soeur, car du haut de ses 13 ans elle convoite également Robbie. Son immaturité va la conduire à accuser ce dernier d'un acte qu'il n'a pas commis, mensonge qui aura de terribles répercutions...

Au niveau du casting j'avoue que je valide. Briony est jouée d'abord par Saoirse, et ensuite par Romola Garai (The Hour), et si Keira a parfois tendance à trop minauder, ça ne m'a pas choqué, ou peut-être n'était-ce que McAvoy en amoureux blessé qui m'a subjuguée (ses yeux aident beaucoup je crois). Haha. Chuis grillée. Bref. Et Benedict Cumberbatch joue l'un des amis de la famille. Que l'on a envie de frapper. C'est sûrement dû à la moustache.

La réalisation est très belle, et certaines images de campagnes anglaises et françaises de l'époque sont vraiment magnifiques, mais la bande-son a parfois tendance à virer mieleuse. Il y a quelques longueurs mais le moins qu'on puisse dire c'est que tous les personnages font réagir. Le couple Knightley-McAvoy est plus crédible que je ne l'aurais cru, sachant que James est sûrmenent l'acteur qui pleure le mieux sur commande que j'ai vu, après Andrew Scott. Ses grands yeux lui donnent un air adorable et presque enfantin, mais dans les moments plus tendus, il ne donne pas envie d'aller l'énerver...
Leur histoire d'amour durant la guerre marque un point, un scénario qui peut paraître bateau mais qui ici est en fait bien mené.

Le personnage que l'on suit le plus est en fait celui de Briony, qui ne m'a pas passionnée pendant la première partie du film, puisque j'ai toujours eu du mal avec les rôles d'enfants. Mais quand Romola prend le rôle, c'est autre chose. Elle passe d'une gamine envieuse à une jeune femme qui a décidé de devenir infirmière, sans l'aide de sa famille, alors qu'elle voulait devenir auteure de théâtre.

(Attentioooooooooon...)

Le point Cumberbatch!

OUI, Benedict a un petit rôle, mais un rôle dont on se souvient! Ce charmant personnage nommé Paul est le propriétaire d'une grande usine chocolatière. Il porte une moustache et est concrètement pédophile. Je sais, ça donne envie, surtout qu'il a été élu "homme le plus sexy de l'année", pour la deuxième année consécutive. On a le droit à une scène de Cumberbatch en maillot de bain des années 30, c'est à voir. En toute seriousness, c'est le rôle le plus effrayant et malsain qu'il n'aie jamais eu à jouer au cinéma, mais au moins il fait ça très bien (rassurant, non?).

Je dirais donc que ce film est à voir, ne serait-ce que pour le casting!


ENJOY!