C’est 4 ! 4 parce que :
- voir L.A. et San Fransico détruit par une Mère Nature déchaînée, c’est toujours divertissant, surtout quand les FX sont au niveau. Bon, avouons que les situations ne sont pas des plus originales (le Golden Gate prend cher une nouvelle fois) et que si vous avez déjà vu la bande-annonce du film, alors vous avez probablement déjà vu les scènes les plus impressionnantes. Ca mérite quand même un bon point.
- 1 point pour Dwayne Johnson. Non pas que The Rock illumine le film de par son talent d’acteur, mais je l’aime bien quand même. Et puis il est mieux sans cheveux. Et puis il arrache des portières et il soulève des voitures à la seule force de ses muscles. Ah non, ça c’est dans Fast & Furious 7. Peu importe, c’est non négociable : un mec dont les bras sont plus larges que mon corps, ça force mon respect.
- 2 points pour la double paire gagnante de boobs Carla Gugino / Alexandra Daddario. Vous allez me dire oui, mais Carla, niveau visage, c’est pas top. C’est vrai, mais les beaux yeux d’Alexandra compensent.
En dehors de ça, le film n’a aucun intérêt particulier et multiplie les clichés tous plus éculés les uns que les autres, à commencer par les personnages. Au programme : un bon père de famille à l’américaine, qui a servi sous les drapeaux mais qui n’aspire maintenant qu’à faire son travail (sauver des gens) et à mener une petite vie de famille tranquille en emmenant sa fille faire du camping dans sa jeep ; ladite fille bien comme il faut, gentille, polie, et qui bien sûr en connaît un rayon sur comment survivre en situation de crise grâce à son sauveteur de papa ; un aspirant un peu benêt et son petit frère qui sont censés être la caution humoristique du film ; un beau-père millionnaire, architecte de son état, qui préfère ses buildings aux enfants et qu’on devine à l’avance être un parfait couard ; un petit dernier pour la route avec la caution scientifique incarnée ici par Paul Giamatti et qui grâce à sa découverte va permettre de sauver des vies ;
Au niveau scénario, le constat n’est guère meilleur puisqu’on a le droit au coup de la famille décomposée qui va se retrouver et se reconstruire dans l’épreuve. La scène finale du film est à cet égard un pur modèle du genre :
géographiquement séparés au début des évènements, parents et enfants se retrouvent (on ne sait d’ailleurs comment tellement cela semble improbable, mais le film ne s’embarrasse pas de ce genre de détails et enfonce les portes ouvertes) , le regard tourné vers cette ville et cet avenir à reconstruire, le tout avec le drapeau américain flottant au-dessus de leur tête. Tout ça pour ça ? Bon, ne faisons toutefois pas un faux procès au film : propagandiste, il l’est, mais modérément.
J'en attendais pas grand chose, mais à l'arrivée, San Andreas est quand même une déception. A quand un film catastrophe façon blockbuster mais avec un peu plus d'originalité ?