C'est peut-être la première fois de ma vie (ou, en tout cas, la pas-beaucoup-de-fois) que je suis heureuse qu'un film d'horreur ait une suite. Si « Saw » s'était arrêté au premier épisode, je serais restée sur ma faim.
Le second opus … est, ma foi, fort bien.
« Saw II » reste dans le même esprit que le premier, sans pour autant s'essouffler. On continue à être surpris, et même très agréablement surpris. J'ai poussé des « Ooooh, que c'est bien pensé ! » sans cesse. Là encore, les dernières minutes taclent, le rythme maintient en haleine, l'esthétique se maintient et nous enfonce davantage dans l'esprit de ce cher Saw.
Pour faire court : une bande de personnes sont enfermées dans une maison. L'air qu'ils inspirent est empoisonné. Le but du jeu ? Endurer quelques épreuves histoire de trouver des antidotes. On le sait tous, dans un groupe, l'harmonie est difficile à maintenir. Alors, dans un groupe de condamnés, imaginez le délire. Comme dans le premier « Saw », on a une histoire en parallèle, avec des policiers qui cherchent à mettre le grappin sur l'instigateur de ces tueries un brin cruelles.
Je ne dirais pas que « Saw II » est mon préféré de toute la saga. A l'heure où j'écris, je n'en ai d'ailleurs vu que trois. Les trois premiers. Je fais durer le plaisir. Un par jour.
Il est admirable de voir que tous les épisodes de « Saw » sont liés. C'n'est pas « Scream » - quelle merde monumentale, soit dit en passant, l'archétype de la saga qui devrait sérieusement penser à mettre la clé sous la porte - où c'est toujours la même survivante qui … survit. Non, non. Y'a des liens subtils, vous voyez ? Chaque épisode nous permet de mieux comprendre et le précédent, et le suivant, sans pour autant que ce soit répétitif ou chiant.
Chapeau.