On pense ainsi parfois au MR73 d’Olivier Marchal, dont la photographie noire et poisseuse posée sur la citée phocéenne et le scénario linéaire servaient d’excuse pour une véritable démonstration de style du cinéma de son auteur, et donc d’un véritable exercice qui concluait la première partie de sa carrière en tant que metteur en scène de la plus audacieuse des manières. Malheureusement, Julien Leclerq ne semble avec Sentinelle pas aussi désireux de quoi que ce soit d’autre que de livrer un efficace film de commande, exercice manichéen (jusqu’aux vilains méchants russes) de bon petit soldat et pâle faiseur hélas dénué de véritable point de vue.
Notre critique complète : https://linfotoutcourt.com/critique-sentinelle/