Reprenant la forme générale du E.T de Rambaldi (corps trapu, face plate et tête allongée) en mode robotique, cette comédie aurait gagnée à être traité avec plus de sérieux: c'est quand même une arme militaire valant 11 M$ qui est portée manquant, mais les réactions du personnel du centre de recherches sont à peine esquissées et risibles.
Ce qui aurait pu être un techno-thriller touchant, sur le désir de vivre d'une machine, ne devient qu'une niaiserie sucrée saupoudrée d'humour pas drôle, car puéril et lourd.
Les personnages sont grotesques et caricaturaux, en particulier le personnage interprété par Ally Sheedy Cette actrice a autant de charisme qu'une carotte râpée et est aussi irritante qu'une abeille coincée dans la chevelure.
Bref, elle est d'une stupidité crasse.
L'acolyte du fadasse Steve Guttenberg est affublé en VF, d'un accent oriental complètement inapproprié et leurs échanges sonnent comme des discussions de débilos geek pré-pubères (alors qu'ils ont dépassés la trentaine).
Numéro 5 n'est guère mieux loti et se comporte puérilement.
Aucune profondeur dans ce produit formaté pour les kids d'alors et ce, malgré des dialogues utilisant quelques expressions peu compatibles avec ce genre de public.
John Badham se cite lui-même dans l'embarrassante scène de danse du robot, en montrant des extraits de son Saturday Night Fever (excellent film au demeurant).
En résumé, ce qui paraissait chouette en étant gamin, peut se montrer vraiment lamentable quelques décennies plus tard...Et c'est largement le cas avec ce sinistre Short Circuit!
Du coup, je vais sûrement regarder son descendant Wall-E, qui au moins apportait une certaine réflexion et savait se faire touchant!