"´know me, I'm alone"
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L'un des films les plus mésestimés du grand Paul Verhoeven. Showgirls ressemble davantage à un exercice de style volontairement outrancier qu'à un film principalement narratif. On a d'ailleurs parfois le sentiment que cet étonnant long métrage tourne un peu à vide et qu'il demeure également assez limité dans ses enjeux scénaristiques.
Showgirls est avant tout et surtout un portrait sans filtre du show business à l'américaine. On peut y déceler le regard suffisamment critique de Verhoeven porté sur cet univers mêlé de cynisme, d'arrogance, de puérilité et de corruption au gré d'une esthétique sciemment tapageuse. De ce point de vue là la photographie bigarrée de Jost Vacano est une petite splendeur. Film de tous les excès Showgirls est une oeuvre inclassable au coeur de laquelle fond et forme sont intimement liés. La cinégénie de Elizabeth Berkley et celle de la plantureuse Gina Gerson constituent un attrait non négligeable pour un film faisant parfois du surplace. Beaucoup de cinéphiles se souviennent du baiser saphique formé par les deux actrices vers la fin du métrage...
Peu ou prou de choses à rajouter sur Showgirls, dans la mesure où ce film joue davantage la carte du son et image que celle du conte pour enfants pas sages. Un beau et bon plaisir de cinéma, relativement vain mais particulièrement flamboyant sur le plan visuel. A voir.
Créée
le 23 sept. 2016
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