Hollywood ne sait plus vraiment être une machine à rêve. Pourquoi s'embêter à cogiter sur des concepts nouveaux alors que la franchise existe ? Dreamworks s'engouffre dans la voie avec donc une troisième lignée dans la famille de l'ogre vert.
Autant ne pas gâcher votre temps, ce n'est pas le meilleur. Loin s'en faut. Les scénaristes semblent sur les rotules. Pourtant le départ était prometteur, partant sur le concept d'apprentissage d'être papa. D'autres idées foisonnent en ce sens, comme l'utilisation des méchants de contes de fées montrés ici comme des laissés pour compte avide de revanche ou encore le personnage de Merlin l'enchanteur.
Du bon sur le papier... mais la mayonnaise ne prend pas. Chaque thématique susnommée s'évente toute seule, avec un carton rouge sur un Merlin pas drôle voir pathétique. Les scénaristes et les humoristes du projet devaient visiblement faire parties de 2 équipes distinctes (y compris sur leurs compétences). C'est simple, il n'y a pas d'humour pendant 1h40. Tout juste sourit-on, mais sourire reste en deçà des espérances. L'illustration de ce manque à gagner est le fameux gag du regard attristant du chat. Ici, utilisé la première fois, on rigole franchement, car un clin d'œil, ça ne fait pas de mal. Le problème est qu'il est réutilisé à foison tant et si bien que ça en devient lourd, comme si une panne d'inspiration avait contaminé l'équipe « on sait pas quoi mettre, tient faisons référence au regard du chat. ».
Preuve finale que cet épisode aurait dû sortir directement en vidéo, trois semaines après l'avoir vu, rien de précis ne reste en mémoire de ce film. Pas de trace. Ca fait tache... et j'en reste là, j'ai dit que je voulais pas gâcher votre temps.