Visuellement et narrativement très poussif, « Sinbad : La légende des sept mers » est probablement le plus décevant des films de l’écurie Dreamworks. Alors marqué par la réussite surprise de son héros « Shrek », le studio ne prend que trois ans pour sortir un second volet dédié à l’ogre vert, et ces deux films transition (« Sinbad » et « Spirit ») subissent les foudres d’une complaisance mal gérée. Si tout n’est pas forcément à jeter, le film d’animation de Patrick Gilmore et Tim Johnson n’est jamais surprenant, ni même palpitant. Son personnage principal est aussi agaçant qu’inégal dans ses intentions et les images de synthèses ne sont pas pour le mettre en avant ! Il en va de même pour des seconds rôles pas forcément utiles à l’avancée de la narration, alors que les honneurs étaient clairement louables. Si l’erreur est humaine, un second visionnement n’est pas utile, et l’impression d’inachevé ne sera que paradoxale.