Repompe effroyablement lente et insipide de Californication
Mais dis donc !!!
La Cité des Anges ; un artiste paumé qui voit débouler sa pré-ado constamment bringuebalée ; une Porsche défoncée remplacée par une 360 Modena (BVA, un crime mais c'est un autre débat) ; Guitar Hero etc etc etc.
Je me serais cru dans Californication tant la repompe des attributs crève les yeux. Mais non : il manquait le sexe, l'humour, les rebondissements et la saveur.
Peut-être me suis-je assoupi un moment. Je n'ai pas perçu l'embryon d'une réflexion sur le profil psycho du fameux Marco.
La durée des plans est outrageusement exagérée. Comme si le spectateur était trop con pour percevoir la "subtilité" dans les échanges de regards. Indécent.
Stigmatiser le star system hollywoodien ? Ok.
Faire de l'ennui un sujet de cinéma ? Passe encore.
Mais laisser errer le spectateur dans la mélancolie abyssale du personnage principal. Sans moi.
Sofia Coppola n'a pas le 10ème du talent de son papa.
Elle Fanning n'a pas le 10ème du talent de sa sœur.
Stephen Dorff n'a pas de talent tout court.
La Bande-Originale est trop entendue et toute pourrite (signée Phoenix alors l'entendre une fois, c'est déjà trop).
Del Toro et Wiik ?! Ils passaient dire bonjour ?
Alors certes, quand on s'appelle Coppola, on finance facilement son film et ça permet une mise en scène plutôt élégante et un minimum de moyens (hélicos, bagnoles etc.) mais ça n'empêche pas l'échec cuisant.
Sofia Coppola la "Princesse d'Hollywood" ?!?!
Et mon cul, c'est du poulet ?
Bref : effroyablement lent et insipide.