Les premières images préfigurent tout le film, pire, elles le résument. La vie ici se limite à tourner en rond à bord d'une Ferrari dans un espace réservé, apparemment. Et le pire dans l'histoire, c'est que personne ne se divertit dans l'histoire. La tyrannie du divertissement n'atteint ni le héros (anti-héros?), ni le spectateur. Soit on ressort blasé de la projection, soit on ressort heureux d'avoir une vie sensée.
Moi j'en suis ressortie blasée. C'est un microbe que j'attrape facilement.
floraboidot
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le 30 janv. 2011

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