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"Détruire, dit-elle..."
Après l'expérience délicieuse et déroutante d'"India Song", Duras remet cela avec un film plus extrême, plus provocant encore, cherchant à briser définitivement le pouvoir de représentation du...
Par
le 21 oct. 2012
Son nom de Venise dans Calcutta désert par Teklow13
J’ai revu avec un infini bonheur ce qui est pour moi le plus beau film de Duras, et un des plus beaux films français de tous les temps.
Le voir en salle, dans une copie plus que correcte, permet d’accentuer d’avantage encore le pouvoir hypnotique de l’œuvre, son extrême beauté mortifère, son rythme lancinant et lugubre. C’est un immense film sur la mémoire, un film d’outre-tombe dans lequel les voix, les cris, émanent des pierres, des murs, des tapisseries. C’est un grand film de fantômes, de maison hantée, où la matière emprisonne et suinte les sentiments et événements passés. On explore cette maison avec Duras comme pour rechercher, autant le mystère quelle-même renferme, mais également le mystère de cette femme, Anne-Marie Stretter.
Chef d’œuvre !
Le voir en salle, dans une copie plus que correcte, permet d’accentuer d’avantage encore le pouvoir hypnotique de l’œuvre, son extrême beauté mortifère, son rythme lancinant et lugubre. C’est un immense film sur la mémoire, un film d’outre-tombe dans lequel les voix, les cris, émanent des pierres, des murs, des tapisseries. C’est un grand film de fantômes, de maison hantée, où la matière emprisonne et suinte les sentiments et événements passés. On explore cette maison avec Duras comme pour rechercher, autant le mystère quelle-même renferme, mais également le mystère de cette femme, Anne-Marie Stretter.
Chef d’œuvre !
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Créée
le 9 juil. 2014
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