Pensées
Blaise Pascal émettait l’idée que le malheur de l’Homme était de ne pas pouvoir « demeurer en repos dans sa chambre ». Le fait que l’Homme soit en perpétuel mouvement, dans une quête absolue du...
Par
le 19 juin 2017
121 j'aime
6
Quand Terrence Malick parle de la Vie, des Hommes, de l'Histoire, de la Guerre, de la Famille, il est sublime. Quand il traite les des errements sentimentaux de personnages vides, égocentriques et instables, quand il se met dans les pompes de Bret Easton Ellis, en moins décadents mais en aussi paumé, et aussi vide, ça sonne creux. Et c'est long.
C'est beau, oh oui c'est beau, mais c'est long. On s'accroche, il faut s'accrocher, mais on regarde l'heure.
Comme un aveux, la nature majestueuse, triomphale par ailleurs dans la filmographie du réalisateur, ne redevient qu'un décor pour touriste.
Un dernier mot pour le coté précieux qui passe là toutes les bornes. Précieux casting, surjouage du style, et la cerise. La cerise, ce sont les scènes de sexe habillé, métaphoriques. Parce que nous servir le classique lendemain avec les draps couvrant la pudeur est trop commun, et parce que les précieuses stars sont comme les anges, même à poil, ils ont des nuages sur les parties. Là on atteint le zenith du prout-prout.
Si ce n'était que pour contourner les rigueur de la classification US, cela passerait encore, mais voici qu'arrivent des professionnelles qui elles ont un corps puisqu'elles ne sont pas des personnages principaux et parce qu'elles ne sont pas des superstars d'Hollywood.
Bref, un film joli, mais long, qui ressemble à une caricature.
Quand le personnage de la professionnelle qui raconte sa vie après la mort de son fiancé et son fatalisme se trouve plus d'épaisseur que tous les autres réunis, il y a un problème.
Que Malick retourne aux grands, aux essentiels, c'est là son domaine, c'est là le domaine de son style, là où il trouve une pertinence.
Créée
le 12 juil. 2017
Critique lue 193 fois
D'autres avis sur Song to Song
Blaise Pascal émettait l’idée que le malheur de l’Homme était de ne pas pouvoir « demeurer en repos dans sa chambre ». Le fait que l’Homme soit en perpétuel mouvement, dans une quête absolue du...
Par
le 19 juin 2017
121 j'aime
6
L'interrogation du sens de la matière minérale et organique (Tree of life), le questionnement du lien des êtres (A la merveille) ou de l'errance artistique (Knight of cups) ne mènent pas forcément à...
le 14 juil. 2017
57 j'aime
28
Malick a une telle constance qu’il force, d’une certaine manière, le respect. Au point que l’irritation générée par ses opus précédents et sa prolixité ne suffisent pas à faire une croix sur cet...
le 24 juil. 2017
49 j'aime
6
Du même critique
Cette série colle énormément à l'anime, sauf que ce n'est pas un anime. Et c'est le problème. Tous les visuels sont repris, tous les vêtements, tous les décors. Oui sauf que le budget a manqué pour...
Par
le 19 nov. 2021
4 j'aime
3
Moore se repent d'avoir prédit la victoire de Trump et d'avoir eu raison. Il doit se le faire pardonner. Et il y va de toutes les outrances. Au prétexte d'aller chercher les raisons de cette...
Par
le 9 nov. 2020
2 j'aime
Onihei Kankachô est le Maigret japonnais. C'est le personnage principal d'une série de nouvelles policières historiques, 137 au total publiées à partir de 1967 et toutes adaptées à la télé. Cet anime...
Par
le 19 avr. 2017
2 j'aime