Avis 2009


Jouissive redécouverte de ce chef d'œuvre de space opera disco sur grand écran. Je l'ai vraiment apprécié dans ces conditions survoltées d'une foule au diapason des aventures débiles de Akton et Stella Star.


Je confirme vraiment que c'est une belle introduction au monde du nanar, tant les erreurs se multiplient à tous les niveaux. Ambiance kitch à souhait, décors plastiques multicolores, jeu d'acteur au firmament (Marjoe Gortner avait ses fans dans la salle), montage nawak, et surtout scénario absolument sans queue ni tête ! Que ce soit le personnage d'Akton, la technique de fouille des vaisseaux, le plan de Zarth Arn, les dialogues technico-débilos, la défense Troglodyte, le concept Star Crash (c'est quoi vraiment au juste ?), c'est du condensé de n'importe quoi permanent qu'il serait épuisant de vouloir lister. A noter qu'une planète est appelée Arrakis (un vil plagiat de Dune).


Un spectacle quasi-parfait.


Avis 2016


Excellente séance, un bon gros kiff en salle, tant l'enthousiasme de tous les acteurs à surjouer (sauf Plummer qui devait penser interpréter un cadavre) est communicatif. C'est pop et coloré, le scénario est quand même bien con (putain mais utiliser des troglodytes comme super escadrons ultimes pour protéger l'arme absolue, ça fait rêver dans l'espace du futur !!), et le deus ex machina est roi (entre la révélation quasi-divine de Akton "je vois l'avenir et suis indestructible... ah oui, j'avais oublié de te le dire ?", et l'empereur "arrêtez le teeeeemps !", c'est festival). L'attaque de la base de Zarth Arn est génialement foutraque (comment ai-je pu oublier les torpilles suppositoires qui traversent les vitres des vaisseaux spatiaux ?) et le plan final des gentils est vraiment grobill.


Une discussion avec un pote sur le dynamisme convaincant de Zarth Arn à conquérir l'univers face à la moule impériale nous a amenés à développer l'idée du siècle : un buddy movie Zarth Arn et Akton. Le duo des cabotins qui n'aurait jamais pensé à devoir bosser ensemble sur cette affaire merdique. J'ai hâte de voir ça ailleurs que dans ma tête.

Créée

le 3 mars 2016

Critique lue 214 fois

1 j'aime

Critique lue 214 fois

1

D'autres avis sur Starcrash - Le Choc des étoiles

Starcrash - Le Choc des étoiles
doc_ki
6

Plus fort que la guerre des étoiles

vous engagez d'anciens techniciens du cinéma érotique italien, vous prenez des acteurs sveltes américains portant le string comme personne, vous ajoutez une bimbo en cuir de Jupiter, un méchant avec...

le 28 juin 2018

12 j'aime

12

Starcrash - Le Choc des étoiles
SimplySmackkk
8

Le nanar des étoiles

Luigi Cozzi a affirmé plusieurs fois que la production du film avait commencé avant Star Wars (sorti en 1977, rappelons-le à nos jeunes lecteurs). Peut-être. Mais on ne peut pas dire qu'il n'ait pas...

le 25 févr. 2019

10 j'aime

7

Starcrash - Le Choc des étoiles
Andy_Berrier
7

Festival du Nanar 1

Chaque année, mon professeur de cinéma organise un festival dans le lycée, dans lequel, plusieurs jeudi soir, nous regardons un Nanar après un petit apéro. Les années précédentes, les élèves votaient...

le 23 oct. 2015

10 j'aime

1

Du même critique

Miraculous - Le film
Pascoul_Relléguic
4

Critique de Miraculous - Le film par Pascoul Relléguic

Découvert avec ma fille en avant-première, le film s'avère rapidement déroutant avant de virer au décevant pour qui connait un tant soit peu la série originale : Miraculous the movie est en fait plus...

le 14 juin 2023

13 j'aime

The Dead Don't Die
Pascoul_Relléguic
2

Quand l'hommage vire à l'escroquerie

Au début, j'ai trouvé le film gentiment intrigant ; par la suite, j'ai ressenti ça comme sans intérêt ; à la fin, j'ai conclu à une détestable escroquerie. Jarmusch s'est contenté de fragmenter toute...

le 14 mai 2019

11 j'aime

Undone
Pascoul_Relléguic
9

La folie est parfois la meilleure manière de s'adapter à la réalité

Undone ne fait pas les grands titres et c'est bien dommage car voilà une série qui le mérite. Alma est meurtrie par la mort de son père durant son enfance et elle tente de se construire en tant...

le 19 avr. 2020

8 j'aime