Troisième aventure du capitaine Kirk et de l'équipage de l'Enterprise, cette fois réalisé par Justin Lin (Fast and Furious) et écrit, en partie, par Simon Pegg. Après 2 films focalisés sur Kirk et Spock, s'éloignant du matériaux d'origine en s'orientant vers le space opéra d'action, la saga se rapproche enfin de la série originale et nous offre une aventure de l'Enterprise, mettant en avant la découverte de nouveaux systèmes spatiaux et en donnant plus de places à l'équipage du vaisseau. Ainsi, on sent très rapidement que le film s'oriente plus vers l'aventure spatial et on prend donc un réel plaisir à suivre cette histoire malheureusement trop prévisible mais qui contient des moments des plus agréable. Pour en citer une notamment, et en tant que fan du groupe, la dernière scène spatiale, rythmé par le "Sabotage" des Beastie Boys (qui avait déjà ouvert la saga) est un grand moment, simple dans sa forme mais véritablement excitante.
Pour ce qui est de la réalisation, l'ensemble est très convenu, jouant (sans doute trop) sur la perte de repère spatiaux a grand coup de mouvement de caméra acrobatique. Intéressant au début, le style s'essouffle à force de répétition. De même, on retrouve le style de Lin lors d'une séquence en moto bourré de GoPro, typique des productions type "Fast and Furious". Pas très interessant mais symptomatique d'un certain style.
Pour ce qui est du casting, le constat est le même que depuis le début : Chris Pine est excellent même si il cabotine beaucoup, Zachary Quinto fait un bon spock par son jeu sans relief, Simon Pegg est... Simon Pegg. Et, comme depuis le premier, quelques acteurs déçoivent à l'image de Lydia Wilson, dénué de toute crédibilité ou d'Idris Elba, qu'on a connu bien meilleur et qui, ici, ne parvient pas à convaincre et en fait beaucoup trop.
Au final, "Star Trek Sans Limites" est le film qui assume enfin le style de la série originale (grâce à Pegg cela parait évident) mais déçoit en partie par des choix esthétiques et de casting plus que discutable. Un space opéra de qualité malgré tout.

quintinleneveu
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le 22 août 2016

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Quintin Leneveu

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