30 Ans plus tard, la technologie n'a pas évolué d'un iota !
Non content de reprendre le fil scénaristique en utilisant les mêmes séquences que l'épisode IV et une malencontreuse tentative de calquer maladroitement les personnages marquants de la saga sans y ajouter le moindre soupçon d'imagination ou de crédibilité, on nous montre ici que vaisseaux, étoiles de-la-mort-qui-tue, armes, consoles de navigation et autres gadgets technologiques n'ont pas évolué autrement qu'avec un petit coup de peinture flashy et un design timide qui laisse franchement à désirer.
Bref, tout va de mal en pis. L'Empire empire - pardon le Premier Ordre, l'Empire en pire.
Le petit fils de Dark Vador est moins craignos que la sorcière de Blanche Neige et son sabre laser à la garde croisée proéminente autant qu'inutile nous renvoie au moyen-âge de la galaxie.
Rey, au demeurant personnage sympathique, maîtrise du jour au lendemain la Force sans avoir pourtant le moins du monde subi la moindre initiation, au point d'infliger une sévère dérouillée au prétendu successeur de Dark Vador dans un combat qui nous démontre une fois de plus que le ridicule ne tue pas.
Finalement, seul R2D2 a réellement progressé : il a troqué ses chenilles pour une boule, sans doute à la grande joie du marketing des produits dérivés, mais en y perdant son âme.
Il suffit d'ailleurs d'aller visionner les petites scènes coupées de l'épisode IV (https://www.youtube.com/watch?v=f00IkrWvur4) pour se convaincre s'il en était encore besoin qu'il y a plus dans ces rushes de détails empreints d'ingéniosité que dans tout le film du prétendu réveil de la Force.
On était franchement mieux inspiré dans Rogue One et on réalise devant tant de pauvreté d'inventivité et d’absence d'imagination que pour WD qui a racheté la licence, la transmission des valeurs de la Force n'est qu'une cession de valeurs boursières.