A évacuer comme un point noir. Une coulée de sébum intergalactique. Tel le furoncle, on l'a senti pousser longtemps, douloureusement pour qu'il finisse par éclater, dans un sentiment mélangé de jouissance et de dégout : cette fois c'est la guerre des boutons.
Pas franchement désagréable au début, ça sent tout de même le navet familial, remaké, bâclé, facilité.
Entre les rayons lasers et les blagues à deux balles, on se croit parfois dans Austin Powers...
Du grand divertissement franchisé, le Pizza Hut du cinéma. Bourré de mauvais ingrédients. Ça donne la diarrhée et des boutons.
Passé les trente premières minutes, c'est incohérent, insipide, mal filmé, mal joué, ridicule, fatigant, énervant, puis pénible.
C'est la guerre qui s'étiole...