Aïe, j'ai mal à mon jedi...

Je faisais parti de ce qui avait regardé le VII avec une certaine clémence, celle-ci s'expliquant par la promesse de repartir pour une nouvelle trilogie captivante utilisant l'héritage du passé pour introniser de nouveaux personnages. J'avais naïvement pensé que Walt Disney avait des scénaristes à la hauteur, des mecs capables de contenter les nouvelles générations et les fan plus anciens de Star Wars... Perdu.
C'est qui le génie qui a eu l'idée de confier cet opus à Rian Johnson ? J'avais cru comprendre que Rian était fan de l'oeuvre Star Wars ? Ah bon sérieusement ? J'aurai franchement préféré qu'il soit fan de Mary Poppins et qu'il laisse Luke et Leia tranquille. Entre passages du film inutiles et/ou hors sujets, un humour inapproprié et lui aussi parfois hors-sujet, des personnages inutiles qui jonchent l'écran et d'autres qui disparaissent sans trop savoir pourquoi, un scénario fouillis, bancale et parfois hors-sujet. Tous ces ingrédients aboutissent à un film long, trop long (voir ennuyeux parfois) et surtout bien loin de l'esprit de la saga cher à George Lucas.
Cette épisode de star wars dézingue un monument du cinéma SF en 2H30. Je résumerai en une phrase, celle qui m'est venue tout de suite après être sorti de la salle : "cette épisode a tué le petit garçon fan de Star Wars qui était en moi, merci Walt Disney".
Finalement, n'était ce pas le but recherché, faire table rase et repartir sur quelque'chose de neuf, ne garder que les murs si je puis dire, après tout n'est ce pas ce à quoi aspire Kylo Ren, se débarrasser du passé.
Et oui, je ne suis pas dupe, je regarderai toujours les futurs épisodes comme les méga-blockbusters qu'ils seront, lunettes 3D et pop-corn en main avec, il faut bien l'avouer, une certaine nostalgie du passé, celui d'une galaxie lointaine, très lointaine...