Un garçon et une fille qui vont quitter le monde encore tout proche de l'enfance à travers un parcours initiatique qui va les confronter à la mort, à la sexualité, à l'amour dans une nature omniprésence où bruisse les esprits. Jamais la mort n'a été filmée de cette manière au cinéma, comme un passage, une transformation que la mère de la jeune fille va affronter non pas dans l'effroi mais dans la grâce, porté par la présence de ses amis réunis autour d'elle pour l'accompagner par leurs chants. Ca change de l'hémoglobine à haute dose ou du mélodrame. Une fois encore Naomi Kawase tisse avec délicatesse des motifs essentiels comme elle seule sait le faire et c'est un enchantement.
DorisButtignol
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le 14 déc. 2014

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