Cet été, je suis allé dans la région de San Francisco, là où le film a été tourné. J'ai appris, non sans surprise, que la plupart des décors avaient été recréés en studio : le clocher de la mission, si important, avait déjà brûlé à l'époque du tounage.
En fait, ça fait sens.
"Sueurs Froide" n'est pas un film qui se passe dans notre monde, ce n'est pas un film rélaliste, ce n'est même pas vraiment un polar. C'est l'histoire d'un homme qui s'éprend d'une femme jusqu'à l'obsession, jusqu'à la folie. C'est une histoire de faux semblants, de regards et de rencontres, où il ne se passe presque rien (ce qui explique certains reproches sur la lenteur). C'est une histoire d'amour et de mort. Je ne suis pas un expert en cinéma, encore moins en films d'Hitchcock, mais ce film m'a vraiment paru un OVNI, même chez lui.
C'est le genre de films qu'on peut voir et revoir en découvrant toujours quelque chose. C'est le genre de films, et ils sont rares, qui nous font véritablement comprendre ce qu'est l'amour.