Enthousiasmé par L'Aurore, je brûlais de voir le dernier film de Murnau. Eh bien, nettement en-dessous des autres que j'ai vus jusqu'ici (Nosferatu, Faust, Le dernier des hommes). Longue scènes de rituels autochtones qui, je l'avoue, ne m'ont pas passionné. Requin en carton-pâte qui brise le peu de magie installée.
Je n'ai que peu retrouvé les idées foisonnantes qui font la force de l'Aurore, par exemple. Quelques belles images. Une scène remarquable où la joie des deux amoureux qui dansent contraste avec le regard impassible de Hitu. Un bel enchaînement de plans mer-perle-visage lorsque le héros rêve de résoudre son problème de dette en partant pêcher. Et c'est quasiment tout. Le film a le mérite d'être court, mais paraît malgré tout bien long...