La passion qui transpire est omniprésente : dans les couleurs pour commencer. Rouge est le tailleur de Rebecca, rouge le chapeau et le rouge à lèvres de Becky, rouge le mobilier, rouge les sentiments et en opposition le vert espérance
La musique de Ryuichi Sakamoto et Augustin Lara, interprétée par Luz Casal donne lieu a de très belles scènes : l’imitation de Becky par Letal, la chorégraphie des prisonnières sans oublier l’émouvante chason Piensa me que Becky dédie à sa fille alors qu’elle passe sa première nuit en prison.
Au-delà de l’aspect mélo, sentimental et policier, et comme toujours dans les films d’Almodovar, l’histoire est racontée avec finesse et en délivrant au compte goutte des vérités partielles.
Vu et revu je suis toujours sous le charme.