Plus ça va, moins ça va. Luc Besson en a clairement plus rien à foutre du contenu de sa saga. On sent que le gars se dit clairement que son public est de toute façon composé de très gros beaufs à qu’il est inutile d’apporter quoi que ce soit de subtil. Alors on fout des pères Noël en roller (la meilleure idée du film), mais sinon on se contente juste de rajouter des ustensiles de kékés, de faire surjouer les acteurs, de continuer dans les clichés racistes comme c’est pas possible (au point qu’une stagiaire japonaise se retrouve avec un nom à consonnance chinoise : « après tout, ces bridés, c’est tous les mêmes ! ») et surtout de saupoudrer son action faméliques de drama tous pourris entre personnages sans vista et sans talent (la grande blonde restant quand même un summum en terme de non-jeu d’actrice). Bref, « Taxi 3 », pour moi, ça reste quand même l’un des summums du nase…