Il était une fois un producteur qui avait trouvé un filon dans un concept (en deux mots) minimaliste : un conducteur fou de vitesse et ayant un taxi fait équipe avec un flic qui a peur de son ombre et n’a pas le permis.
Saupoudrant le tout d’une bonne dose d’humour de fin de banquet à base de blagues racistes mais pas trop (mais non, on n’est pas raciste, notre héros est joué par un acteur maghrébin. - Oui, mais vous l’appelez Daniel. -Oh, c’est un détail. -Et votre commissaire de Police, il ne dit pas les Allemands mais les Boches, il ne dit pas les Asiatiques mais les Niaques. - Oh, vous voyez le mal partout) et de rires clichés sur la police (-Ah, je vous arrête tout de suite. Il est dit qu’il y en a des biens. -Marine Le Pen dit aussi qu’il y a des Arabes et des Noirs qui sont bien. - Oui, mais c’est pas pareil.), le tout avec une réalisation sans génie, un montage sponsorisé par Leroy Merlin (car fait à la truelle et à la hache), et une bande son sans génie, il pensait benoîtement qu’un épisode n’était pas assez et se lançait dans une saga.
De passable, l’histoire basculait dans le mauvais avec l’épisode 2, pour devenir très mauvaise dans le 3 (oh, déconnez pas, on a Stallone). Plus on s’enfonce, et plus on veut s’en sortir, et plus on s’enfonce…
On a le degré zéro du prêt à consommer de Besson. Je pense sincèrement qu’il vaut mieux que ça, mais qu’il est juste assez fainéant pour aller à la boîte à fric sans réflexion.
Et j’apprends dans l’oreillette qu’un épisode 4 existe.
Ah, et un reboot…
Sans commentaire...