Un film qui repousse à l’extrême les limites de ce que l’être humain peut faire… et regarder. Comme dans le Salo de Pasolini, il est construit en trois parties complètement parallèles à celles de ce qui est peut-être son modèle : la première est centrée sur le sexe, la deuxième sur l’appareil digestif (avec une variante : la merde chez Pasolini, le vomi chez Pálfi) et la troisième sur le sang et la mort. On n’a pas le droit à mon avis de tenir pour quantité négligeable un tel essai ou de le rejeter purement et simplement au nom de je ne sais quelle morale ou du simple dégoût. Bien sûr, toutes les questions sont permises et notamment celle de savoir jusqu’où peut aller le cinéma. Après réflexion, je ne vois pas en quoi ce que montre ce film serait interdit. Finalement, c’est bien une question d’appréciation personnelle qui est en jeu, notamment par rapport à la valeur cinématographique d’une telle œuvre. Je me contenterais de dire que Pálfi n’est pas Pasolini, loin s’en faut et je donnerais une note moyenne pour ne pas risquer de prendre parti dans un débat qui n’a pas lieu d’être.