Terminemal
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Et quand on parle de beauté, Margot Robbie se pose là. Elle se pose d’ailleurs tellement là qu’elle est partout, dans tous les plans. En très gros, c’est l’histoire de deux tueurs à gages, d’un prof et d’une serveuse manipulatrice. Et tout ce petit monde disserte sur la vie et ses souffrances en attendant de faire ce qu’il a à faire. Bon en vrai il y a toute une manipulation avec un twist final de la mort mais comme ça marche pas trop, ne nous attardons pas dessus. Ce qui frappe de prime abord c’est bien sûr l‘esthétique de l’objet. C’est beau comme un néon chez Michael Mann, clinquant comme un néon chez Casto. Toute la palette de couleurs y passe. De même, l’équipe tenait un chouette décor, on pourra dire qu’il est exploité à fond. Les dialogues sont très présents et plutôt sympas dans l’ensemble. On sourit. Reste que tout ça paraît trop beau pour être vrai et finalement, tout sonne faux et creux, maniéré. Ça emprunte un peu partout mais ça ne sait pas où ça va alors ça en fait trop. Le défaut commun des premiers films. On préférera généralement l’original à la copie alors retournons vers Mann, Refn et De Palma. C’est plus sûr.
Créée
le 23 nov. 2020
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