Et quand on parle de beauté, Margot Robbie se pose là. Elle se pose d’ailleurs tellement là qu’elle est partout, dans tous les plans. En très gros, c’est l’histoire de deux tueurs à gages, d’un prof et d’une serveuse manipulatrice. Et tout ce petit monde disserte sur la vie et ses souffrances en attendant de faire ce qu’il a à faire. Bon en vrai il y a toute une manipulation avec un twist final de la mort mais comme ça marche pas trop, ne nous attardons pas dessus. Ce qui frappe de prime abord c’est bien sûr l‘esthétique de l’objet. C’est beau comme un néon chez Michael Mann, clinquant comme un néon chez Casto. Toute la palette de couleurs y passe. De même, l’équipe tenait un chouette décor, on pourra dire qu’il est exploité à fond. Les dialogues sont très présents et plutôt sympas dans l’ensemble. On sourit. Reste que tout ça paraît trop beau pour être vrai et finalement, tout sonne faux et creux, maniéré. Ça emprunte un peu partout mais ça ne sait pas où ça va alors ça en fait trop. Le défaut commun des premiers films. On préférera généralement l’original à la copie alors retournons vers Mann, Refn et De Palma. C’est plus sûr.

Konika0
6
Écrit par

Créée

le 23 nov. 2020

Critique lue 81 fois

Konika0

Écrit par

Critique lue 81 fois

D'autres avis sur Terminal

Terminal
Nina_Vilanova
4

Terminemal

Une esthétique inspirée, bien travaillée, un plaisir visuel qui tente d'habiller une narration bancale et dénuée d'intérêt. Certes, on commence par une mise en scène qui brouille les pistes, qui...

le 19 juil. 2018

8 j'aime

2

Terminal
cherycok
6

Critique de Terminal par cherycok

Coproduction entre tout un tas de pays (USA, Angleterre, Irlande, Hong Kong, et Hongrie), Terminal est arrivé chez nous directement en VOD et DTV. La faute sans doute à un succès plus que mitigé aux...

le 13 déc. 2018

4 j'aime

Terminal
RedArrow
4

Pot-pourri oubliable du film noir

À la découverte de "Terminal" impossible de nier que le réalisateur Vaughn Stein est un véritable amoureux du film noir car son premier film ressemble à un énorme reflux gastrique de toutes les...

le 30 sept. 2018

4 j'aime

Du même critique

Calmos
Konika0
7

Barbmos

Le hasard fait succéder Calmos à Barbie. Mais le hasard n’existe pas, diront certains. Et réellement, on tient là un concept bien plus porteur que le Barbenheimer supposé condenser toutes les...

le 5 août 2023

6 j'aime

2

Bowling Saturne
Konika0
2

Commissaire Moulin contre les chasseurs masculinistes

Ce sont le synopsis mystérieux, l’affiche idoine et le succès critique qui m’ont amené à lancer le film. Que de vile tromperie dans ce monde. Ils sont deux frangins. L’un est commissaire de police et...

le 21 mai 2023

6 j'aime

L'Antre de la folie
Konika0
7

Un autre Carpenter

D’une certaine manière, L’Antre de la Folie occupe une place un peu spéciale dans la filmo de Carpenter. Il a quelque chose de différent et c’est ce qui m’a donné envie de le revoir. Un auteur à...

le 11 sept. 2021

5 j'aime