The Big Lebowski raconte : les péripéties d'un glandeur qu'on empêche de tourner en rond, et qui ne se lève les miches que pour retrouver le plaisir des choses simples (en l'occurrence un tapis souillé par la pisse qui avait la particularité de remplir son appart d'un certain équilibre), le tout au milieu d'un bordel provoqué par les affaires inutilement bruyantes et emmerdantes du reste du monde occupé, incomplet, insatisfait, plein de regrets et nostalgique. C'est aussi et surtout l'histoire d'un quiproquos duquel résultera un tas de mal entendus parce que sinon la vie serait pas drôle.
Le Dude c'est le bordel au milieu du chaos, la musique au dessus du brouhaha, le peignoir et les couilles au frais opposé au costume étriqué, la simplicité d'un pragmatisme primaire face à la sophistication superflue.
Le Dude c'est la quille chamboulée par la boule de bowling, celle qui reste et rebondit, et qui fini malgré tout replacée sur la piste.
Certes dit comme çà, c'est une vie de Looser pour certain. Mais Derrière ce film, ce cache le concepts du dudisme cité plus haut. c'est quoi? un esthétique du détachement, un regard complice sur l'époque avec un petit pas de coté (et un baillement à vous décrocher la machoires). Face à l'urgence artificielle de nos sociétés et aux injonctions esthétiques et vestimentaires toujours plus pressantes. C'est aussi le culte du ralenti, The Big Lebowski, Ranx Enox n'a besoin de rien, ni de personne pour vivre son dudisme à lui: "je n'ai pas de problème à rester cool et moi-même en toutes circonstance. c'est cette façon d'être et de ne pas en dévier qui le fait le Dude en moi. J'ai quelque chose de l'âne qui ne peut pas, je ne veux pas! Tout ce qui pourrait m'énerver,me pourrir la vie et me mettre en colère n'a aucun intérêt pour moi" Le Dudisme apparaît alors comme une parfaites alternative, au ridicule et nihilisme ambiant, de toute façon, il est devenu impossible de faire "bang dans une médiaphère aveuglée par le cynisme, le nihilisme, le snobisme et la boboïtude ambiante. Ce personnage de fiction accepte surtout de n'être pas grand chose, là où le monde d'aujourd'hui ressemble à une vaste guerre civile des ego. Selon le professeur de psychologie à Tel-aviv, Carlo Strenger "nous avons oublié d'exister par et pour nous-mêmes. Cependant il faut prendre ce concept avec une certaine relativité et ne pas tombé dans une idolâtrie exacerbé! Mais svp dude=looser l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne: sinon Jean-Pierre Marielle, Jackie Berroyer et le jeune Katerine n'existerait pas!