Ne vous fiez pas à l'affiche qui montre nos protagonistes faisant du vélo, ce n'est ni le sujet du film ni un sport qui prendra de la place dans l'histoire. C'est simplement l'ouverture et la fermeture, et elle illustre bien que nos héros auront du chemin à faire, et que malgré tout, ils sont sur la même route.
The Climb raconte la vie de deux amis, mais surtout les malheurs de l'un et de l'autre à plusieurs périodes de leurs vies d'adulte. Tout ça dans un ton humoristique subtile.
Il y a une grosse attache aux plans séquences, il n'y a même pratiquement que ça, ce qui offre une impression de réalisme et prouve le talent des acteurs. Parfois ça peut aussi donner une impression de longueur, mais qui se tient sans beaucoup de soucis.
Le film s'autorise aussi des moments de pure rêveries, comme du chant, des danses ou des morceaux, le tout joué et montré à l'image et exécuté par des artistes. C'est plaisant à voir et à écouter.
On peut constater qu'il y a une par de symbolisme dans cette ambiance qui se veut réaliste. Par exemple, quand Kyle fait tomber les assiettes devant la maison avant la scène final. Il casse les morceaux et demande de la colle juste après. Toujours à faire des conneries mais vouloir recoller les morceaux juste après. C'est assez simple, mais bon à noter.
Au final, la vie c'est comme la route d'un vélo : la roue tourne et continue vers l'avant, parfois elle change de sens mais elle progresse dans son voyage. Quand la route est semé d'embuche ça tourne parfois mal, pour l'un ou l'autre, mais au final il y a toujours une finalité au trajet, et qu'on tombe ou non, il y a toujours moyen de se relever.