Avec ses allures de série Z et ses acteurs médiocres, le film original de George A. Romero semblait destiné à être enterré par cette nouvelle version. Pourtant, en dehors, d'un aspect visuel plutôt clinquant, ce remake est loin de faire oublier son modèle de 1973. Les acteurs fades et trop peu fouillés donnent très vite l'impression de faire de la figuration dans un film qui ne parvient jamais à installer un climat oppressant. Par ailleurs, les contaminés sont rarement inquiétant et leurs intrusions surviennent le plus souvent dans la plus grande indifférence. Breck Eisner est donc passé complètement à côté de son sujet et, malgré un budget bien plus accommodant, ne parvient même pas à retranscrire le chaos qui faisait tout l'intérêt de l'œuvre originale.