The Devil's Rejects est la suite directe de la Maison des 1000 morts. Il n'est pas nécessaire de l'avoir vu pour comprendre celui-ci, les principaux éléments sont réexpliqués, mais c'est toujours plus sympa.
La teneur du récit de The Devil's Rejects a perdu la bouffonnerie et l'humour noir du précédent opus. Il devient bien plus dur et froid. De plus, c'est à la famille Firefly d'être dans le rôle de proie.
C'est, à mon sens, le gros point positif, Rob Zombie arrive à nous faire ressentir de l'empathie et presque de la sympathie pour ces psychopathes. Et cela, malgré les actes qu'ils commettent tout au long de leur fuite. De plus, le shériff à leur trousses deviens progressivement aussi fou et sadique qu'eux, ce qui brouille complètement la limite entre le bien et le mal, ainsi que le manichéisme.
Un autre atout de ce film est la retranscription de l'ambiance des années 70. Le décor implanté, les objets utilisé, les arrêts sur images flous mais surtout cela se ressent avec la teinte et la qualité amoindrie de l'image qui immerge totalement dans cette époque.
La musique est également très bonne. Tout comme dans la Maison des 1000 morts, elle est parfaitement synchronisée avec la situation. Et parfois, en particulier dans les scènes clés, la musique n'est pas du tout raccord avec la scène mais elle fonctionne parfaitement et fais tout le charme de cette dernière.
Malheureusement, parmi les rares défauts du film, certains points du scénario et notamment de la fin sont prévisibles et cela gâche un petit peu la plaisir. Je précise que cela concerne que certains points du film et de la fin et non la globalité. Malgré cela, la fin finie tout de même en apothéose.
Pour conclure, c'est un bon film, d'une écriture totalement différente du premier opus mais avec de gros points positifs qui valent le détour.