Une question d'héritage et d'empreinte qu'on laisse dans la vie

Il y a ce quelque chose dans The Dig qui m'a mis dans une position confortable, en effet dans sa photographie, dans ses plans qui sont plutôt large et sa caméra qui suit ses personnages, j'avais cette sensation d'être à la maison et de voir un Malick. Sauf que le film de Simon Stone dont c'est son second long métrage, n'est pas une copie conforme d'un Malick. En dehors de cette manière apaisante de filmer un cadre avec beaucoup de nature, c'est une histoire qui m'a beaucoup touché.

Il sera question d'héritage avec cette histoire autour de cette fouille, d'un futur indécis avec ce cadre de la pré-seconde guerre mondiale, mais en même temps on a cette innocence quand on le petit garçon fan d'astrologie.

Plus que sa mise en scène apaisante, ce sont des acteurs que j'ai trouvé bouleversant. malgré un personnage qui servait surtout à remplir des trous, Lily James est toujours aussi touchante quand il s'agit d'amour, mais il y a avant tout Carey Mulligan qui est le point fort comme le point faible du film. Carey Mulligan est bouleversante, même si à certains moments il y a toujours un décalage entre elle et son personnage du à l'écart d'âge assez conséquent.

mais elle va jouer d'une façon très juste cette femme qui a des problèmes de santé. Tout passe par son visage et la caméra ne s'y trompera jamais. Elle nous avait tellement manqué et tout les ingrédients sont la pour que 2021 soit une grosse année pour l'actrice.

Chose assez rare à signaler, mais comme toute histoire vrai nous avons le droit aux fameux "petits cartons" qui nous raconte la fin de l'histoire. C'est la première fois que j'ai autant pleuré après avoir lu les cartons. Cela démontre une œuvre qui nous a touché dans le mille. Drame classique dans son écriture, sans pour autant être classique dans sa mise en scène, The Dig est dans mes satisfactions de ce début d'année.