Brad Pitt devait être en haut de l'affiche, ayant jeté l'éponge pour différend artistique, c'est "Wolverine" Hugh Jackman qui s'y est collé. Ce choix par défaut s'avère finalement une bonne pioche, puisque l'australien, habituellement trop peu expressif à mon goût, fait ici un effort, convaincant. Il campe, dans trois époques différentes, un amoureux déterminé à sauver sa dulcinée (Rachel Weisz, touchante). Le héros mène deux combats parallèles. Celui d'un conquistador, à la recherche de l'arbre de Jouvence, dans le but de sortir sa bien aimée des griffes de l'infâme grand inquisiteur. Et celui d'un chirurgien, non moins déterminé, en recherche, lui, d'un remède pour sauver sa belle d'une tumeur qui la condamne. Avec aussi un troisième aspect, plus déroutant, où notre héros évolue dans ce qui semble être les limbes de l'immortalité.
Le tout accompagné d'une bande-son magnifique, signée Clint Manssell.
Une oeuvre poétique, "romance métaphysique", qui ne laisse pas indifférent.
C'est du Aronofsky, c'est clivant, on adore ou on déteste, vous l'aurez compris, pour moi, c'est la première option.